Backlinks et réputation
1.Définition
Un backlink, est un lien entrant vers votre site sur le web. Ce lien doit être fait « en dur » avec la balise de lien HTML <a>. L’adresse de votre site web doit être entrée dans l’attribut href et commencer bien sûr par http://. Vous utilisez déjà des liens hypertextes afin de faire circuler du Google Juice sur votre propre site web. Un backlink n’est donc rien d’autre qu’un lien hypertexte qu’un site A fait vers un site B.
Le Google Juice est le concept représentant le fait que Google référence d’abord la page d’index d’un site, puis en cascade, les pages accessibles via les liens trouvés sur celle-ci.
Pour qu’un lien soit effectivement considéré comme un backlink, celui-ci ne doit en aucun cas être défini en rel= »nofollow ». En effet, les backlinks servent à véhiculer du Google Juice et de la notoriété entre les différents sites. Il n’y a donc pas d’intérêt à créer des backlinks débouchant sur une « impasse ».
2. Utilité des backlinks
Les backlinks ont plusieurs utilités, et une importance capitale dans une stratégie de référencement. Concrètement, un backlink rapporte :
- du Google Juice supplémentaire venant d’un autre site ;
- de la réputation et de la notoriété (lorsqu’un site bénéficie d’un backlink d’un autre site, il jouit aussi de sa notoriété).
Même si ce n’est pas obligatoire, il est préférable d’obtenir des backlinks de sites mieux référencés que le sien, surtout si ces sites sont inscrits dans la même thématique. Ils rapportent beaucoup de Google Juice, et accroissent la notoriété et la popularité. Même si c’est l’inverse pour les sites moins bien référencés que le sien, ces deux types de backlinks ont un effet positif sur le SEO.
Les backlinks à éviter
Néanmoins, certains backlinks sont à éviter. Il s’agit de liens issus de sites qui sont blacklistés par Google, car ils ne respectent pas sa guideline, ou qui jouissent d’une réputation catastrophique sur le web. On essaie généralement de se tenir très loin de ces sites web. C’est par exemple le cas des annuaires qui sont sur liste noire.
3. Le netlinking
Lorsqu’un site web est correctement construit et fonctionne, la principale tâche d’un responsable SEO est de mener des campagnes de netlinking. Elles consistent à inciter les autres webmasters à créer des liens vers son site pour obtenir le plus de backlinks (de qualité) possible. Il existe différentes manières d’y parvenir.
Le link ninja
Le link ninja est sans aucun doute la manière la plus directe et concrète de faire en sorte que les autres sites créent des liens vers vos propres pages. Il consiste à créer vous-même votre lien sur les sites des autres. Pour cela, vous avez plusieurs possibilités. Prenons l’exemple d’un blog qui propose à ses lecteurs de commenter les articles. (Voir formulaire ci-après).
Exemple de formulaire de contact demandant l’adresse de votre site
Remplir la zone « site web » (ou website) est une bonne pratique qui augmente la notoriété, surtout si le site / le blog est reconnu comme étant de qualité, et se situe dans la même thématique que votre site web.
L’upload de vidéos YouTube, et la rédaction de contenu Wikipedia
Youtube est le troisième site le plus visité de la planète et appartient à Google. Il permet de partager des vidéos à partir de votre ordinateur ou sur votre smartphone, en précisant une description de la vidéo. Dans cette description, vous pouvez créer des liens qui seront suivis par Googlebot lorsque celui-ci visitera YouTube. C’est une occasion de créer des liens à partir d’un site qui jouit d’une forte réputation. Ces liens vous rapporteront beaucoup de Google Juice.
Ce conseil est également valable pour le site Wikipedia, dont les contenus sont librement modifiables par tous. Ne le faites cependant que lorsque votre site apporte réellement quelque chose à Wikipedia. Sachant aussi qu’il est mal vu d’ajouter son propre site à Wikipedia, il est judicieux de déléguer cette tâche à quelqu’un d’autre.
Le link baiting
Le link baiting est une autre manière de créer des liens vers votre site à travers le web. Le link baiting, littéralement « pêche aux liens », repose sur votre contenu. Le principe est de produire un contenu de grande qualité qui va susciter suffisamment d’intérêt chez les internautes pour provoquer la création de liens vers celui-ci.
Deux bonnes pratiques : ajouter des options permettant de partager les contenus par mail ou sur les réseaux sociaux, ou faciliter le relai de la page web sur des forums en fournissant un lien rapidement copiable au bas de l’article.
Liens sortants
Un lien externe est considéré comme étant un lien sortant uniquement si votre site est la source du lien sortant, en d’autres termes si votre site A affiche des liens externes cliquables pointant vers les sites B et C.
Les liens externes sortants contribuent d’une certaine manière au référencement naturel de votre site. Les liens sortant sont considérés comme un « vote » de la part de votre site pour le site vers lequel le lien pointe. Ce vote aide les moteurs de recherche à mieux comprendre le contenu de votre site mais surtout le contenu du site vers lequel votre lien pointe.
Pour maximiser le bénéfice des liens sortants pour votre site, voici quelques règles à suivre :
- Votre site ne doit contenir que quelques liens externes sortants (environ 5). Si vous avez plusieurs dizaines de liens sortant vous serez alors considérés comme étant un annuaire.
- Les liens externes sortants affichés sur votre site doivent être en rapport avec votre activité ou le thème de votre site ou de la page qui héberge le lien.
Annuaires
Les annuaires sont des sites web qui répertorient des sites web. Ils ont constitué pendant longtemps une alternative aux moteurs de recherche. Ils sont maintenus soit par des robots soit par des humains, et l’intérêt d’y être référencé est double :
- offrir aux internautes de nouvelles manières de trouver votre site sur le web ;
- créer des backlinks vers votre site.
Il est important de noter que la popularisation de l’utilisation des moteurs de recherche a diminué de manière drastique l’intérêt de l’inscription dans divers annuaires. Très peu de ces derniers jouissent d’ailleurs aujourd’hui d’une popularité significative. Pour illustration, Google a supprimé le sien.
Arrêt de Google Directory
Une alternative restait DMOZ, malgré sa perte de vitesse, mais le projet a été arrêté le 14 mars 2017. Toutefois, une équipe de bénévoles a récupéré la base de données de DMOZ pour lancer un projet similaire appelé Curlie (https://curlie.org/).
Tout ceci dit, l’utilisation d’outils de soumission automatique ciblant des milliers d’annuaires, peut générer un « bonus » de trafic appréciable, avec comme bémol le risque de voir sa réputation entachée aux « yeux » de l’algorithme de Google.
- Linkomatic – http://www.linkomatic.org/
- SubmitWolf – http://www.trellian.fr/swolf/
- Website Submitter – http://www.submitsuite.com/products/website-submitter.htm
- Yooda Submit – http://www.yooda.com/outils_referencement/submit_center_yooda/ Nota:
- L’adresse email de soumission étant largement susceptible d’être spammée, il est conseillé d’utiliser pour cela une adresse créée spécifiquement pour cette tâche ou ce type de tâches.
- Il est également conseillé d’étaler les inscriptions dans le temps, afin de ne pas donner « aux yeux » de l’algorithme de Google, une apparence « suspecte » à l’augmentation du trafic vers votre site web. En effet, Google a communiqué en 2009 sur le fait qu’il n’appréciait que modérément les annuaires créés spécifiquement pour des besoins de référencement, qu’il assimile à certaines « fermes de liens », et il y a de fortes chances qu’il déprécie, dans son algorithme, les liens qui en sont issus.
PageRank, liens externes et indice de popularité
1. Définition
Pour Google, un site n’est pas seulement un ensemble de pages HTML liées entre elles, c’est aussi un véritable écosystème qui jouit d’une image plus ou moins bonne. Cette image a un impact réel sur la manière dont Google indexe les contenus. Pour évaluer l’image, la réputation et la notoriété d’un site, Google a mis au point, à ses débuts, un indice qu’il a baptisé « PageRank ». Cet indice prend la forme d’une note allant de 0 à 10. Plus cette note est élevée, plus votre site jouit d’une bonne réputation sur le web.
Le PageRank tient son nom de Larry Page, un des cofondateurs de Google.
Le PageRank évolue très lentement. Lorsque vous lancez votre site, son PageRank est directement mis à 0 dès que Google l’indexe. Au fil du temps, et selon la qualité des backlinks que vous recevez, votre PageRank a tendance à monter, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain.
Le PageRank s’applique à une page web et non pas à un site web complet. Deux pages du même site peuvent avoir deux PageRank différents. C’est logique, car les sites ne sont rien d’autre que des pages web liées entre elles.
2. Obtenir le PageRank de son site
Obtenir le PageRank de son site est très simple, et plusieurs outils permettent d’y accéder très facilement et très rapidement. Précédemment dans ce cours, des extensions pour les navigateurs Firefox et Chrome ont été proposées. Plusieurs de ces extensions permettent d’obtenir le PageRank du site ouvert actuellement dans le navigateur. C’est le cas de la « WebRank Toolbar » sous Firefox, et de l’extension « PageRank status ». N’hésitez pas à analyser certains sites web que vous connaissez pour connaître leur PageRank. Certaines applications web proposent également d’entrer une adresse afin de retourner le PageRank d’un site cible. C’est le cas de Pagerank.fr par exemple.
Lorsqu’un site web est trop récent ou pas encore indexé par Google, son PageRank peut ne pas être défini. Il aura alors une valeur négative.
3. Comment faire augmenter le PageRank d’un site ?
Seul le PageRank calculé par Google compte. Toutefois, il est intéressant de savoir qu’il est calculé de manière déterministe, selon un mécanisme récursif dont la formule serait celle ci-après :
,
où PR est le pagerank, DF est le Damping Factor, N le nombre de pages et Nb le nombre de liens sortants
Ce qu’il faut retenir, c’est que pour faire monter le PageRank, il faut obtenir des backlinks de sites dont le PageRank est élevé, l’idéal étant que les PageRank des pages qui font des liens vers votre site soient plus élevés que votre propre PageRank.
Pour votre culture personnelle, sachez que le PageRank n’est pas un truc fumeux qui sort de nulle part. C’est une valeur calculée grâce à une formule savante plutôt complexe élaborée par Google.
TrustRank ou indice de confiance
Facteurs favorisant le TrustRank selon Elliance
Le Trust Rank est un indice qui précise le degré de confiance accordé par Google à une page web ou un site web. Il fait partie des critères pris en compte pour classer les sites dans les résultats de recherche.
Cet indice a été mis en place par Google pour contrarier la technique black Hat de Farm Link (ferme de liens) qui consiste à l’échange automatique de liens dans le but de gonfler artificiellement l’indice de popularité PageRank. Cette note est un chiffre à virgule compris entre 0 et 1 accordée à chaque page internet. Un site ayant une valeur proche de 0 est considéré comme un site de spam.
Une liste des sites considérés de confiance est élaborée par Google, avec un Trust Rank maximum de 1. Tout lien sortant d’une page de ces sites de confiance va accorder un peu de son TrustRank au site vers lequel elle pointe. Les liens sortant de ce site accorderont également une partie de son capital de confiance aux bénéficiaires de ces liens. Ainsi, le Trust Rank d’un site dépend en grande partie du Trust Rank des pages qui le référencent.
Le Trust Rank est aujourd’hui un des nombreux critères que Google utilise pour classer ses résultats de façon pertinente qui lutte efficacement contre les techniques de Spamdexing afin de présenter à l’internaute la réponse la plus pertinente à sa requête.
Tous les facteurs influençant le TrustRank ne sont pas connus, mais en voici une liste non exhaustive avec quelques hypothèses s’y rapportant.
- Validité W3C. (Pensez à passer vos pages au validateur du W3C – http://validator.w3.org/). Un code HTML propre peut grandement aider à sa compréhension par les robots des moteurs. Il est surtout important de vérifier, grâce à l’outil de validation du W3C, que rien ne va gêner l’analyse du code HTML par les moteurs de recherche (exemple : une balise ouverte mais non fermée). Ainsi, une page web peut tout à fait retourner des dizaines, voire plus, d’erreurs au niveau de ce validateur et être tout à fait search engine friendly si aucune erreur relevée n’empêche l’analyse du code…
- Date de création du document. Plus un document est ancien, plus son poids pourrait être considéré comme fort.
- Nombre de pages du site. Plus un site contient de pages, plus il peut être considéré comme étant « de confiance », comme on l’a vu dans l’étude du TrustRank.
- Fréquence de mise à jour des pages. Plus une page est mise à jour, plus elle est considérée comme pertinente.
- Historique du site. Google pourrait analyser la vie d’un site et notamment le taux de création de nouvelles pages, de modification de documents dans le temps, etc. Rappelez-vous que Google horodate toutes les informations qu’il trouve…
- L’ancienneté des liens acquis. Plus un lien est créé depuis longtemps, plus il a de poids.
- etc.
SMO
1. Définition
Le SMO (Social Media Optimisation), ou référencement social, définit l’optimisation du référencement et de la visibilité d’un site web ou d’une page web à partir de l’utilisation des médias sociaux comme Facebook, Twitter, Blogger etc.
Le référencement social est devenu une composante essentielle du SEO (Search Engine Optimization), permettant non seulement d’accroître votre visibilité mais également de générer une image de marque positive auprès de votre audience. En résumé, le SMO (Social Media Optimization) est aux réseaux sociaux ce que le SEO (Search Engine Optimization) est aux moteurs de recherche.
2. Comment utiliser les réseaux sociaux pour son référencement ?
Pour qui s’occupe uniquement de référencement naturel, et donc du positionnement et du trafic des moteurs de recherche – et qui est le sujet de cet ouvrage –, les réseaux sociaux sont avant tout un moyen d’asseoir sa popularité et de mettre en avant ses contenus. Dans ce cadre, c’est avant tout la recherche de liens populaires et qualifiés qui est recherchée. L’audience générée en propre par les réseaux sociaux importe, mais ce n’est pas l’objectif principal de cette approche. Deux tendances se profilent à ce niveau.
Réseau sociaux « ouverts »
Les réseaux sociaux ne nécessitant pas d’authentification permettent la création rapide de liens, et surtout de liens visibles par les moteurs de recherche. On citera par exemple Digg (http://www.digg.com/) et ses équivalents francophones (Wikio – http://www.wikio.fr, TapeMoi – http://tapemoi.com/ ou Scoopeo – http://www.scoopeo.com/, et bien d’autres), ainsi que les bookmarks sociaux dérivés de Del.icio.us, encore que ces derniers soient moins parcourus par les moteurs de recherche.
Réseaux sociaux nécessitant une authentification
Avec ce type de réseaux sociaux, le travail du référenceur, au sens stratégique, est de prendre en compte le SMO dans un sens général, c’est-à-dire la diffusion d’informations et l’acquisition de trafic via les réseaux sociaux. Ici, on ne cherchera plus seulement à créer des liens, mais on incitera les visiteurs et les internautes à diffuser une information, à voter pour celle-ci et à partager un peu de la vie du site.
Ce sont potentiellement tous les sites qui peuvent apporter un trafic, si possible qualifié, sur un site Internet. Les communautés d’intérêts et les réseaux plus personnels sont mis à contribution pour diffuser les dernières offres et les dernières informations d’une marque. C’est dans ce type de stratégie SMO que l’utilisation des réseaux sociaux « du moment », (Facebook – http://www.facebook.com/, Viadeo – http://www.viadeo.com, LinkedIn – http://www.linkedin.com/, Twitter – http://www.twitter.com/, entre autres) prend tout son sens.
De manière littérale, les réseaux sociaux sont donc avant tout utilisés dans ce contexte comme générateurs de liens potentiels. Leur utilisation pour drainer de façon plus générale du trafic de qualité relève plus de l’e-marketing et moins de la stratégie de référencement proprement dite.
Stratégie de contenu
Comme déjà dit, c’est le contenu qualifié et original qui est roi (au sens roi = ROI = Return on Investment = retour sur investissement) sur Internet. Cette vérité est encore plus flagrante dans le domaine du SMO et des réseaux sociaux. Ici, ce ne sont plus des robots et des algorithmes qui vont évaluer la qualité de vos contenus, mais de véritables humains prompts à la critique. Ils seront d’autant plus difficiles à convaincre !
Oubliez donc cette voie si votre site n’est qu’un simple catalogue de produits ou qu’une simple présentation corporate de votre entreprise. Vous pouvez bien entendu soumettre vos pages aux différents réseaux sociaux existant, mais elles ne recevront a priori pas grand-chose d’autre que votre propre vote, et n’accéderont bien entendu jamais à la page d’accueil du moins populaire des outils sociaux. Inutile donc de perdre du temps et de l’énergie dans cette tâche, pour votre site, c’est le référencement naturel classique et les moteurs de recherche traditionnels qu’il faut viser !
En revanche, si vous possédez sur votre site un blog ou une plate-forme éditoriale propre, sur laquelle s’exprime, par exemple, votre service marketing ou des personnes influentes de votre entreprise, vous avez peut-être le potentiel pour « jouer » avec réactions des internautes. À vous de (sa)voir, en étudiant chacun de vos articles et prises de position, s’ils sont suffisamment originaux pour déclencher l’enthousiasme de lecteurs extérieurs… Si c’est le cas, un petit conseil rapide qui peut s’appliquer également aux blogs : prenez garde aux titres que vous utiliserez à la fois sur les articles, mais également lors de la soumission des contenus. Ceux-ci devront être assez explicites pour que le visiteur sache de quoi vous allez parler. Soyez clair sur le sujet abordé, tout en mettant en avant le côté original de votre article. C’est à ce prix que vous attirerez les visiteurs.
Impulsion des interactions
La question qui se pose ensuite, si vous disposez de contenu potentiellement intéressant, est celle de la soumission. Devez-vous soumettre vous-même vos contenus aux outils sociaux ou devez-vous laisser vos visiteurs s’en charger ? Biaisons un peu sur la réponse, car il n’y a pas de règle absolue dans ce domaine. Tout d’abord, mettez tous les moyens techniques de votre côté. Assurez-vous de proposer sur vos pages et sur chacun de vos articles un « bouton », ou mieux, un bloc complet, permettant la diffusion et la soumission de vos informations sur les principaux sites sociaux. Si votre blog fonctionne sur une plate-forme Open Source un tant soit peu populaire, il y a fort à parier qu’un plug-in existe déjà, prenant intégralement en charge ce point. Si votre site est développé de manière propriétaire, plusieurs réseaux sociaux proposent dans leur aide un résumé des techniques d’intégration des boutons de vote et autres soumissions automatiques. Disposer de tels boutons, comme montré sur la figure ciaprès c’est s’assurer qu’ils pourront éventuellement être utilisés par des internautes zélés.
Outils de partage de soumission de contenus sur les réseaux sociaux
Une fois cet outil en place, le reste des opérations tient plus de l’activité sociale que du référencement. Soumettez de vous-même en priorité les analyses les plus poussées et les contenus que vous avez le plus de raison de mettre en avant. Vous amorcerez ainsi la pompe et permettrez à votre article d’apparaître dans les Fresh News des sites sélectionnés. C’est un premier pas.
Le plus dur est ensuite d’obtenir le vote des autres internautes. Pour cela, deux techniques : mobilisez tout d’abord votre propre réseau et vos contacts personnels, et demandez-leur de voter pour vos articles. C’est là une base de votes indispensable à la popularité de vos contenus.
Une seconde stratégie consiste à acquérir les votes depuis votre site même. L’inclusion, comme on l’a vu précédemment, d’un bouton de soumission permet d’inciter à la publication de votre article. Placez de préférence celui-ci en fin d’article, afin que le vote soit la conclusion logique de la lecture. Et préférez un appel visuel, sous la forme d’une image plutôt qu’une incitation textuelle. Le vote est un acte spontané et instantané, et en tant que tel, il réagit mieux aux stimuli purement visuels.
au lieu de « N’hésitez pas à aimer notre article »
L’augmentation du nombre de votes via ce bouton ou un autre moyen, rapprochera votre article de la page d’accueil du service choisi, et donc de son trafic potentiel. Un bénéfice immédiat. Sur le long terme également, ce bon positionnement en page d’accueil d’un moteur social peut être positif pour votre référencement naturel. En effet, tous ne servent pas les moteurs et des plates-formes comme Delicious (http://delicious.com/) ou autres agrémentent les liens qu’ils présentent d’un attribut rel= »nofollow », interprété par les moteurs de recherche comme une invitation à ne pas explorer les pages présentées. Cette implémentation a permis à nombre de sites de réguler le spam dont ils faisaient l’objet mais l’intérêt en termes de référencement est, du coup, bien moindre. Vérifiez donc la présentation des liens sur les moteurs choisis si votre objectif est uniquement lié au référencement naturel.
En résumé, le SMO est en quelque sorte indissociable du SEO. Les votants de votre site sont avant tout des lecteurs, et les lecteurs se trouvent via les moteurs de recherche ou les flux RSS… La meilleure méthode pour améliorer votre lectorat et votre positionnement sur les réseaux sociaux restera donc encore d’améliorer votre positionnement en dehors des réseaux sociaux. Ceux-ci ne sont pas un moyen d’exister pour des sites orphelins, ils constituent un moyen de compléter son audience sur le court terme ! Sur le Web, comme ailleurs, l’acquisition de trafic et de visibilité représentent un tout cohérent.
Référencement multimédia, multisupport
1. Référencement des images
Longtemps négligé dans les stratégies SEO, le référencement d’images devient incontournable depuis l’avènement de la recherche universelle de Google depuis 2007 (la recherche universelle de Google ajoute des images dans les résultats de recherche).
Ressortir en bonne position dans les résultats avec une image vendeuse et liée à votre activité, c’est l’assurance d’acquérir un trafic qualifié et potentiellement important. A contrario, négliger le référencement de ses images peut faire perdre des places sur la 1ere page de résultats de Google.
Pour certaines catégories de sites internet, un bon positionnement des images est aujourd’hui indispensable, c’est le cas pour :
- Les sites e-commerces,
- Les portfolios d’artistes, de graphistes,
- Les banques d’images,
- Les agences de voyages et les sites touristiques,
- Les imprimeurs,
- Les agences web & print :),
- Les photographes,…
Exemple de positionnement d’une image dans les résultats d’une recherche universelle
Définition d’un sitemap Google
Un sitemap est un fichier répertoriant les pages Web d’un site pour fournir aux services de Google ou d’autres moteurs de recherche, des informations sur la structure du contenu de ce site. Les robots d’exploration des moteurs de recherche comme Googlebot lisent ce fichier pour explorer plus intelligemment le site.
Le sitemap peut également fournir des métadonnées utiles relatives aux pages répertoriées. Les métadonnées sont des informations sur une page Web, comme la date de sa dernière modification, sa fréquence de mise à jour ou son importance par rapport aux autres URL du site.
Un sitemap permet de transmettre des métadonnées relatives à des types de contenu spécifiques présents sur les pages du site, y compris des images, des vidéos et du contenu pour mobile. Par exemple, on peut fournir à Google les informations suivantes sur des vidéos et des images :
- Une entrée de sitemap pour vidéos peut indiquer la durée d’une vidéo, sa catégorie et le public qu’elle cible.
- Une entrée de sitemap pour images peut comprendre des informations sur l’objet, le type et la licence de l’image.
Si les pages du site sont correctement reliées entre elles, les robots d’exploration peuvent généralement découvrir la majeure partie du site. Toutefois, un sitemap peut améliorer son exploration, en particulier dans les cas suivants :
- le site est très volumineux (il est plus probable que les robots écartent l’exploration de certaines pages nouvelles ou récemment mises à jour) ;
- le site comprend de nombreuses pages de contenu mal ou non reliées entre elles (si les pages du site ne se font pas référence naturellement, les répertorier dans un sitemap permet de s’assurer que Google ne les oublie pas) ;
- le site est récent et peu de liens externes permettent d’y accéder (Googlebot et les autres robots explorent le Web en suivant les liens entre les différentes pages. Ainsi, si aucun site ne possède de lien vers le site, les robots de Google peuvent passer à côté) ; le site utilise un contenu rich media, figure dans Google Actualités ou utilise d’autres annotations compatibles avec les sitemaps (le cas échéant, Google peut prendre en compte dans sa recherche, d’autres informations qui proviennent des sitemaps).
Nota : Utiliser un sitemap, ne garantit pas que Google explorera ou indexera tous les éléments répertoriés dans ce dernier, car les processus d’exploration reposent sur des algorithmes complexes. Toutefois, l’utilisation de sitemaps se révèle généralement utile, et ne peut en aucun cas pénaliser le référencement.
Utilisation d’un sitemap
Pour référencer des images dans un sitemap, il faut commencer par créer un fichier sitemap XML classique, qui liste certaines pages du site (par exemple les nouvelles ou celles qui ont été mises à jour ou encore les plus importantes), ou utiliser un sitemap existant.
Ensuite pour chaque page ainsi listée dans le sitemap (identifiée par son URL), vous pouvez indiquer à Google une liste d’images qui apparaissent sur cette page. Il ne s’agit pas d’indiquer les images qui servent au design du site, mais plutôt les images spécifiques de la page renvoyant à des informations pertinentes pour les internautes. Vous pouvez spécifier jusqu’à 1000 images par page HTML.
Extrait d’un fichier sitemap Google indiquant des images
Tag |
Obligatoire ? |
Description |
<image:image> |
Oui |
Regroupe toutes les informations associées à une image. Chaque tag URL (<loc> tag) peut inclure jusqu’à 1000 tags <image:image>. |
<image:loc> |
Oui |
L’URL du fichier image. |
<image:caption> |
Non (option) |
La légende de l’image. |
<image:geo_location> | Non (option) |
L’emplacement géographique de l’image. Par exemple <image:geo_location>Yaounde, Cameroon</image:geo_location> pour la ville de Yaoundé au Cameroun. |
<image:title> |
Non (option) |
Le titre de l’image. |
<image:license> |
Non (option) |
L’URL d’une page expliquant la licence affectée à l’image. |
|
Spécification du format XML pour le sitemap images
Critères d’optimisation des images
Le texte alternatif (attribut ALT)
Remplissez systématiquement l’attribut alt de la balise img en y mettant une description courte de l’image (quelques mots clés). Il est contreproductif de la remplir avec un paragraphe entier ou une série de mots-clés à la suite. La phrase utilisée pour cet attribut doit réellement correspondre à l’image et au contexte sémantique de l’image
Exemple
<img id= »r-1592374″ data-claire-element-id= »1614964″ src= »//user.ocstatic.com/files/382001_383000/382021.jpg » alt= »Image utilisateur »>
Le contexte sémantique
Quand vous rédigez des articles, surtout s’ils sont destinés à être repris ailleurs (actualités, communiqués de presse, etc.), incluez le plus d’images possible. Il est recommandé d’ajouter une légende au-dessus, en dessous ou à côté de l’image, en utilisant des termes différents de ceux utilisés dans l’attribut alt, tout en restant pertinent. Les moteurs analysent le contexte sémantique de l’image et se basent entre autres sur cette légende. Se limiter à 7 à 10 mots.
Le nom du fichier
Si les images sont gérées individuellement (c’est l’idéal), donnez-leur un nom de fichier respectant les règles suivantes :
- incluez des mots-clés en rapport avec l’image ;
- séparez les mots par un bon séparateur : moi je préfère les tirets (-) au lieu des underscores (_),Ne collez pas les mots comme dans centrevilletoulouse, choisissez plutôt centre-ville-toulouse ;
- n’utilisez pas de caractères spéciaux ou accentués, ni de majuscules, ça vous évitera des ennuis.
Le format de l’image
Préférez les formats GIF (.gif) ou JPEG (.jpg). Certains moteurs comme Google peuvent indexer d’autres formats (PNG pour la plupart) mais le « tronc commun » pris en compte par tous les moteurs d’images reste le GIF et le JPEG. Un autre format risquerait d’exclure vos images de l’index (le PNG semble cependant de plus en plus « compatible » avec la plupart des moteurs).
Si votre image est de grande taille et représente une photo, préférez le format JPEG qui accepte mieux la réduction que le GIF. Et, pour être affichée dans les pages de résultats sous la forme d’une vignette, votre image sera presque obligatoirement réduite…
N’oubliez pas non plus d’indiquer la largeur (width) et la hauteur (height) de l’image, cela aidera le moteur de recherche à déterminer le format de l’image.
Balise title :
Mettez dans la balise title de la page hébergeant l’image des mots-clés en rapport avec l’image
Balise h1 :
Mettez dans une balise h1 sur la page hébergeant l’image, des mots-clés en rapport avec l’image
Reste de l’URL :
Dans le chemin d’accès à l’image (répertoires), utilisez des mots-clés en rapport avec l’image. L’impact direct est très faible mais utile tout de même.
filtre SafeSearch :
Dans tous les mots-clés, n’incluez aucune référence au sexe, sinon l’image sera filtrée par le filtre parental SafeSearch
Backlinks de la page hébergeant l’image :
Comme pour le référencement classique, faites en sorte d’avoir des mots-clés stratégiques dans les textes des liens pointant vers la page incluant l’image
2. Référencement des vidéos
Une étude de la banque d’images Shutterstock menée en collaboration avec les équipes de comScore, nous apprend ce qui suit.
- Ajouter un lien vidéo dans un email augmente de 96% la probabilité que l’email soit lu.
- Quand quelqu’un cherche votre nom sur Internet, il va préférer cliquer sur une vidéo : il y a deux fois plus de chances qu’il visionne une vidéo plutôt qu’il lise des contenus écrits.
- La vidéo représente 60% du trafic web.
- Une vidéo sur 6 est visionnée sur un équipement mobile, smartphone ou tablette.
- Les dépenses en vidéos publicitaires ont doublé en 2 ans. Elles vont encore doubler en 2 ans.
- 36% des vidéos regardées sur Internet sont des publicités.
Nom du fichier
Indiquez un nom de fichier qui soit le plus possible en rapport avec le sujet de la vidéo. N’hésitez pas à y ajouter le mot « video » (non accentué) car il semblerait que de nombreuses recherches sur le Web le contiennent. Chaque mot sera enfin séparé des autres par un tiret.
Exemples :
- video-discours-recteur-ucac.wmv
- video-formation-maitrise-comptabilite.mpg
- mon-fichier-video.avi
Les métadonnées
La plupart des systèmes de création de fichier vidéo permettent d’ajouter des métadonnées, notamment un titre et un descriptif, comme pour un fichier Word ou PDF. N’hésitez pas à remplir ces champs et à être très descriptif en termes de mots-clés. Par ailleurs, si vous changez de format pour un fichier (par exemple, si vous le faites passer de MPEG à WMV), vérifiez que l’utilitaire de changement de format que vous utilisez traite également les métadonnées, car ce n’est pas toujours le cas et vous risquez, avec certains outils, de les perdre lors de la conversion…
Les caractéristiques techniques.
La plupart des moteurs de recherche qui permettent d’uploader des fichiers vous donnent des indications et caractéristiques techniques à suivre – ou des préférences – pour vos fichiers (taille maximale, durée, taux de compression, etc.).
Exemple :
- Format : MPEG4 (Divx, Xvid) ;
- Résolution : 640 × 480 ;
- Format audio : MP3 ;
- 30 images par seconde ;
- Limites : durée = 10 minutes, taille = 100 Mo.
Pour les moteurs de recherche de deuxième génération, qui « comprennent » le texte contenu dans la vidéo, soignez particulièrement la qualité de la bande son afin que les systèmes de reconnaissance vocale utilisés par ces outils arrivent à bien décoder les phrases qui y sont énoncées.
Pensez d’ores et déjà aux moteurs de recherche de troisième génération, pour lesquels la netteté de l’image sera primordiale pour bien reconnaître les formes, les couleurs, les textures, etc. Les nouvelles façons d’indexer et de « comprendre » les fichiers arrivent très vite sur le Web. Pensez-y dès aujourd’hui…
Les tags
De nombreux moteurs et outils permettent d’insérer, lors de l’upload, des tags descriptifs de la vidéo et partagés par tous les internautes. N’hésitez donc pas à les utiliser pour décrire au mieux, encore une fois, vos fichiers en quelques termes « bien sentis »… Notamment un titre et un descriptif qui complèteront sans soucis les informations que vous avez éventuellement déjà indiquées dans les métadonnées du fichier lui-même lors de sa création (les mêmes conseils peuvent être édictés). Ils sont très importants pour tous les moteurs actuels. Le travail d’optimisation commencera donc par là… N’hésitez pas non plus à « occuper l’espace » fourni et à indiquer de nombreux mots-clés (notamment la catégorie/rubrique dans laquelle s’inscrit la vidéo) pour décrire vos fichiers. Des mots-clés précis mais aussi d’autres plus génériques sont toujours intéressants.
Ajout de tags dans YouTube
La réputation
Soignez le texte des liens qui vont éventuellement lancer la vidéo lorsqu’on cliquera dessus. Ce critère est important pour tous les moteurs actuels, il faut absolument le prendre en compte.
Par ailleurs, il sera intéressant de présenter vos fichiers sous la forme d’une page HTML de présentation par vidéo. Évitez les pages qui présentent plusieurs vidéos les unes à la suite des autres… Un fichier = une page de présentation, c’est la règle pour une bonne optimisation, comme pour les images. Bien évidemment, toutes les méthodes d’optimisation de page web « classiques » devront être appliquées à cette page descriptive… Il s’agit d’ailleurs ici d’une stratégie de référencement qui est plébiscitée par de nombreux acteurs, qui ne désirent pas obligatoirement voir leurs vidéos référencées directement (en upload) sur YouTube ou Dailymotion, mais plutôt voir la page, sur leur site, qui présente la vidéo, référencée par Google ou Yahoo!. Car cette page, en plus de la vidéo, présente des bannières publicitaires et d’autres informations qui font venir l’internaute sur le site et en augmente le trafic. Nuance importante qui nous fait revenir à des optimisations HTML plus classiques.
Le texte « autour » de la vidéo
Pensez à proposer une page de description de la vidéo et non pas le fichier seul.
Si vous en avez la possibilité, accompagnez vos vidéos, sur une page web, d’un descriptif précis du contenu du fichier, voire un transcript de ce qui y est dit si vous l’avez à votre disposition. Certains moteurs, comme YouTube, acceptent également des sous-titres et savent les lire. C’est excellent pour le référencement ! Autant d’informations textuelles qui vont permettre au moteur de bien comprendre « de quoi parle » la vidéo sous la forme d’une « fiche descriptive précise » qui lui est propre.
Indexabilité
Un plan du site (au format HTML), sorte d’annuaire spécialisé présentant les vidéos présentes sur votre site peut également être une bonne idée pour donner aux spiders des moteurs un point d’entrée unique pour parcourir vos fichiers. Là encore, le texte des liens va être crucial (voir ci-dessus) donc soignez bien la « réputation » de vos vidéos.
N’hésitez pas non plus à intégrer vos vidéos dans vos flux RSS, c’est encore une autre voie pour faire connaître vos fichiers aux moteurs de recherche qui les prennent en compte.
Enfin, n’hésitez pas à soumettre ou uploader vos vidéos sur un maximum d’outils de recherche « YouTube-Like ». C’est encore le meilleur moyen de leur faire connaître vos « œuvres »… Certains moteurs de recherche vidéos vous proposent également de soumettre vos fichiers sous la forme d’un document au format RSS ou MRSS (http://en.wikipedia.org/wiki/Media_RSS), sorte de « Sitemap vidéo ». Utilisez également cette voie ! La soumission est importante car elle permet d’ajouter un descriptif et un titre, champs très importants pour les moteurs actuels.
Bien entendu, un Sitemap (section précédente sur le référencement des imaes) spécialisé pour les vidéos devra être présent sur votre site. Exemple :
Certains outils comme YouTube permettent également à leurs visiteurs de laisser des commentaires ou de noter les vidéos. Autant de façons de leur donner une meilleure visibilité…
Pour conclure, n’hésitez pas à toujours rechercher, tester, « fouiner » les résultats de recherche des moteurs en essayant de comprendre comment ils fonctionnent. Mettez en place une alerte « Google News » sur des mots-clés comme « référencement vidéo », « video SEO », « video optimization », etc. Le domaine de la recherche de vidéos – et donc de leur optimisation – n’en est encore qu’à ses balbutiements et nous apprendrons encore beaucoup de choses dans les années qui viennent… Bref, dans ce domaine peut-être encore plus qu’ailleurs, une veille est absolument indispensable…
3. Le référencement de fichiers PDF et Word
Les moteurs de recherche actuels référencent et classent parfois très bien les fichiers aux formats PDF (.pdf) et Word (.doc). Voici ci-après des informations sur la meilleure façon d’optimiser ces fichiers afin de les voir bien positionnés dans les pages de résultats des moteurs.
Prise en compte de ces fichiers par les moteurs
Tout d’abord, il est important de bien comprendre, comme nous le disions précédemment, que les moteurs de recherche indexent sans problème les fichiers PDF et Word. Pour les visualiser, vous pouvez :
- Sur Google et Bing, utiliser la syntaxe « filetype: ». Exemple : « Google Adwords filetype:pdf » ou « Google AdWords filetype:doc » pour indiquer le filtre adéquat au moteur.
- Sur Yahoo!, utiliser la recherche avancée du moteur
(http://fr.search.yahoo.com/web/advanced?ei=UTF–8&p= ) et opter pour le choix « Format de fichiers>Ne donner que des résultats au format : » qui propose notamment ces deux possibilités, entre autres, comme indiqué sur la figure 6-9.
Filtre de recherche sur le format de fichier. Recherche avancée de Yahoo!
Le type du fichier renvoyé en résultat de recherche est précisé à gauche ou à droite de l’URL en fonction du moteur de recherche
Fichier PDF dans les résultats de Google
Pistes d’optimisation
Pour bien optimiser vos fichiers PDF et Word, Il est conseillé de suivre les conseils suivants :
- Métadonnées : remplissez la balise <title> qui est prise en compte par Google et parfois par Bing. Si vous avez un peu de temps, renseignez la balise <keywords>
(facultatif)…
- Contenu : adoptez, pour la première page notamment, une mise en page simple et efficace (un titre en gras, en gros caractères, et un chapeau de deux ou trois phrases, également en gras, le tout étant très descriptif et contenant les mots-clés importants pour comprendre le document). On est très proche ici de l’optimisation d’une page HTML « classique ». Notez bien que les footer et header (haut de page et bas de page) sont compris comme du texte par les moteurs. Évitez de les afficher sur la première page car les moteurs risquent de lire le contenu du header en premier, ce qui peut ne pas être pertinent (notez bien que cela peut également l’être…).
- Indexation : bien sûr, proposez, depuis vos pages web, des liens vers vos documents PDF et Word, avec des intitulés de liens explicites, pour leur donner « bonne réputation » (évitez donc les phrases du type « Pour télécharger notre livre blanc sur le référencement, cliquez ici » et préférez des formulations du type « Téléchargez notre livre blanc sur le référencement »). N’hésitez pas, également, à proposer une page spéciale « Téléchargement de documents » listant, sous la forme d’un miniannuaire, tous les fichiers disponibles sur votre site. Une bonne piste de départ pour les spiders des moteurs…
- Nom du fichier : utilisez des mots explicites pour nommer votre fichier (assembleegenerale-2008.pdf, etc.) car ces mots sont lus et analysés par les moteurs.
- Taille du fichier : attention aux formats de fichiers, dépassant notamment le mégaoctet. Des fichiers trop volumineux ne seront peut-être pas indexés en totalité. Préférez une suite de « petits fichiers » dans ce cas…
- Accessibilité : Word, notamment, propose de nombreuses fonctions visant à améliorer l’accessibilité des fichiers (ajout de l’attribut alt aux images, etc.). N’hésitez pas à vous en servir, les critères d’accessibilité sont toujours très proches de ceux du référencement…